PIF « Les Carburants Verts »
La pollution atmosphérique
Source : CCFA
La pollution de l'air
Il existe deux types de pollution :
1/ pollution primaire émise directement dans
l'atmosphère :
NO2 (combustion véhicule), CO (combustion incomplète), les
particules « fines » en suspension
(combustion dans les véhicules diesels), SO2 ;
2/ pollution secondaire plus complexe :
pollution photochimique par formation d'ozone réaction de NO2
CO et composés organiques volatiles avec le rayonnement solaire.
Les moyens de prévention mis en oeuvre
Ce sont les normes de qualité de l'air (concentration
et durées d'exposition) à ne pas dépasser [SO2 (1980) :
250 ou 350 ug/m3, NO2 (1985) : 200 ug/m3], contrôle
anti-pollution des véhicules, réduction des flux polluants
par rejets automobiles, déclenchements d'alerte pollution pour informer
la population.
Les effets sur la santé varient avec l'âge
et certaines prédispositions (asthme, maladie respiratoire chronique
) : la pollution atmosphérique provoque des baisses de capacité
respiratoire, des toux et augmentent les maladies respiratoires chroniques.
Parc automobile en 1999 (voitures particulières) : 27 millions de
véhicules
| essence ordinaire |
super sans plomb |
48.7 % |
| super plombé |
15.7 % |
| GPL |
0.6 % |
| Gazole |
35 % |
Les efforts faits par les gouvernements et les constructeurs pour
diminuer la pollution atmosphérique
La loi française sur « l'air et l'utilisation rationnelle de
l'énergie »
du 30 décembre 1996 reconnaît à chaque citoyen le droit
de « respirer un air qui ne nuise pas à [sa] santé ».
La réglementation
des émissions automobiles concerne quatre polluants (HC, NOx,
CO et particules (PM 10)).
1) Progrès technologiques constructeurs :
L'utilisation croissante des carburants « sans plomb »
ainsi que la diminution
du taux de plomb dans les carburants classiques ont permis de réduire
de façon spectaculaire les rejets de plomb dans l'atmosphère.
Le pot catalytique sur les véhicules à essence neufs depuis
janvier 1993 (1997 pour le diesel) est une sorte de machine à traiter
les gaz, qui réduit fortement les émissions polluantes. Il
transforme le monoxyde de carbone (CO) et les hydrocarbures imbrûlés
en vapeur d'eau et en gaz carbonique ainsi que les oxydes d'azote. Aujourd'hui
de nouvelles technologies font appel à la catalyse, telle la catalyse
des NOx nécessaire pour réduire les émissions d'azote
des moteurs essence à injection directe ; à noter aussi les
filtres à particules.
2) Rapport Auto-oil II (décembre 2000) :
Le conseil des ministres de l'Environnement de l'Union Européenne
qui s'est réuni le 18 décembre 2000 constate que, d'ici
à 2020, pour les polluants, les émissions devraient
tomber à moins de 20 % par rapport à leur niveau de 1995
(baisse de 52 % sur le CO, 74 % pour le benzène,
48 % pour les NOx, 87 % pour le SO2, 65 % pour les COV).
La baisse est d'autant plus rapide qu'une
part croissante des véhicules respectent les normes d'émissions
les plus contraignantes (EURO 1 1993, EURO 2 1997, EURO 3 2001).