Warren
BUFFET
"Ce que
j'ai fais n'est pas au-delà des compétences de
chacun"
Warren BUFFET est un investisseur américain
passé maitre dans l' investissement boursier
(jetez un coup d'oeil à sa performance au cours
des 36 derniéres années!).Warren Buffett
dirige le fonds d'investissement Berkshire
Hathaway. L'action Berkshire Hathaway vaut
actuellement plus ou moins 72.000 $, c'est
l'action la plus chère au monde ... Nous allons
tenter de vous expliquez les méthodes qui
expliquent sa grande réussite.
Sa
performance de gestionnaire de 1965 à 2000:
23.60 % de moyenne par an sur 36 ans
1.525,34 (10.000 FF) deviennent 3.131.768
soit 20.543.051FF
==>
fois 2.054 sur 36 ans !!
Warren
Buffet en quatre dates:
1930: Naissance de Warren Buffet. Il
a 69 ans le 30 août 1999. 1965: Prise de
contrôle de Berkshire Hathaway qu'il transforme
en société d'investissements. 1982: Warren
Buffet entre dans le classement de Forbes des 400
plus riches Américains, au 82ème rang avec 1,5
milliard de dollars. 1993: Warren Buffet
est l'homme le plus riche des Etats-Unis. Il est
repassé depuis au second rang, derrière Bill
Gates, avec une fortune de 27 milliards de
dollars.
Tout
petit, il ne pensait qu'à s'enrichir
Jusqu'à maintenant, cette discrétion lui
réussissait plutôt bien. Depuis qu'il a pris le
contrôle de Berkshire Hathaway, en 1964, le
cours de l'action, qui représente toute sa
fortune, a été multiplié par 4 900, soit une
performance annuelle moyenne de 27,5%. Au cours
de 73 500 dollar l'action, les 32% du capital de
BerkshireHathaway que possède Warren Buffet
représentent un pactole de 27,8 milliards de
dollars, soit presque deux fois le PIB du
Luxembourg. Bien sûr, cetteperformance n'aurait
pas suffit à elle seule à faire pousser les
milliards de Buffet. Depuis tout petit, il ne
pensait qu'à s'enrichir. Et il y arrivait. A
vingt ans, en 1950,il avait déjà amassé 10 000
dollars, soit l'équivalent de plus de 500 000
dollars d'aujourd'hui. Mieux que George Soros,
qui a créé son premier hedge fund àtrente-neuf
ans, Warren Buffet était déjà
multi-millionaire à trente-cinq ans. Ce
véritable Oncle Picsou, réputé pour sa
pingrerie et son train de vie sans éclat,
n'estvraiment devenu célèbre qu'en 1989, quand
il s'est proclamé premier actionnaire de Coca
Cola (voir le tableau Les dix valeurs phare de
Warren Buffet). Quatre ansplus tard, il était
l'homme le plus riche des Etats-Unis. Comment,
avec un tel passé, le sage d'Omaha a-t-il pu
perdre la baraka?
1993:
l'homme le plus riche des Etats-Unis
Tout a basculé le 19 juin 1998, quand Warren
Buffet a annoncé le rachat du réassureur
américain General Re, en échange de 22
milliards de dollars d'actionsBerkshire Hathaway.
Etait-ce une erreur? Pas impossible. Warren
Buffet a déjà essuyé des déceptions dans le
passé, en investissant dans la banque
SalomonBrothers ou dans la compagnie aérienne US
Airways. Pourtant le cas de General Re est
différent. En réalité, le rachat de General Re
a fait baisser le cours deBerkshire Hathaway pour
deux raisons: une bonne et une mauvaise.
La bonne raison est d'ordre technique. Quand
General Re, s'est faite absorber par Berkshire
Hathaway, les actionnaires de la société de
réassurance se sont
retrouvés avec des actions de la société
d'investissements qu'ils avaient deux bonnes
raisons de vouloir vendre. D'abord parce que
Berkshire Hathaway faisaitdouble emploi avec
certains titres qu'ils avaient déjà. Pourquoi
les fonds de pension laisseraient-il leur argent
dans une société d'investissements dont le
portefeuille est essentiellement composé
d'actions Coca Cola, American Express ou
Gillette, alors que la plupart d'entre eux
possèdent déjà ces titres par ailleurs?
Ensuite, comme pour confirmer cet argument, le
tout puissant comité scientifique de Standard
& Poor's a décidé de ne pas inclure
l'action Berkshire Hathawaydans l'indice S&P
500 des principales valeurs américaines que tout
le monde achète, alors que General Re en faisait
partie. Selon les estimations du courtierCharles
Schwab, cette simple exclusion aurait réduit la
demande d'actions Berkshire Hathaway de 4,5
milliards de dollars. La société Carson, qui
épie lesmoindres mouvements des gros
investisseurs américains, a ainsi remarqué que
le gestionnaire T-Rowe Price avait à lui seul
vendu pour près de 1,3 milliard de dollars
d'actions Berkshire Hathaway durant l'été.
C'est
brillant!" s'exclame un ancien camarade
d'université
Si toutes ces raisons techniques justifient la
baisse de Berkshire Hathaway, cette dernière a
aussi une cause plus fondamentale et plus
ambigue: Warren Buffet aen effet avoué lui même
que son titre était surévalué. "Pour que
nous ayons intérêt à racheter une autre
société il faudrait que notre action soit
surévaluée par
rapport à celle de la société rachetée",
confiait-il à ses actionnaires le 27 février
1998. Quatre mois plus tard le verdict du marché
est tombé comme un couperet: siWarren Buffet
rachète General Re c'est qu'il considère que
l'action Berkshire Hathaway est surévaluée.
Elémentaire. Il faut vendre. L'action Berkshire
perd 30% entrois mois.
Cette logique n'est pourtant pas sans faille. Si
Berkshire Hathaway est vraiment surévaluée, ses
actionnaires font une aussi bonne affaire que
s'ils payaient
l'acquisition de General Re en billets de
Monopoly. C'est d'ailleurs à peu près le
discours que leur a tenu Warren Buffet. "La
fusion rapportera plus de 80 000 dollarsd'actifs
pour chaque action créée, a-t-il annoncé, cela
représente pratiquement deux fois plus que le
niveau actuel." Autrement dit, Warren Buffet
a échangé desactifs de Berkshire Hathaway
contre des actifs de General Re qui avaient deux
fois plus de valeur. "C'est brillant!"
s'exclame Stanley Nabi, un gestionnaire
newyorkais qui était avec Warren Buffet à
l'université de Columbia dans les années 50 et
qui partage sa philosophie d'investissement.
"Il savait que les actions qu'ilavait en
portefeuille étaient surévaluées, poursuit
Stanley Nabi. Il ne pouvait pas les vendre car il
aurait dû payer des impôts -or Warren déteste
payer des impôtsNDLR- mais il devait réduire
leur part dans son portefeuille." Racheter
General Re était la solution idéale. Au lieu de
vendre ses actions, Warren Buffet a augmenté la
taille de son portefeuille en y ajoutant les
actifs de General Re qui sont diversifiés dans
des placements moins surévalués que ses actions
Coca Cola,notamment dans de l'immobilier ou des
bons du Trésor peu risqués. Résultat,
Berkshire Hathaway a augmenté son patrimoine de
24 milliards de dollars tout en réduisant ses
investissements en actions de 32% sans en vendre
une seule.
Joueur
calculateur:
Mais ce n'est pas le plus beau. Warren Buffet est
un joueur calculateur, amateur averti de
probabilités. A ce titre il apprécie le golf,
le bridge, le poker et...
l'assurance. "Vous ne pouvez pas juger la
valeur intrinsèque de Berkshire si vous ne
comprenez pas ce sujet", explique le
milliardaire à ses actionnaires. Sa
description de l'assurance est limpide:
"L'assureur encaisse des primes avant
d'indemniser des dommages, parfois plusieurs
années après. Entre temps, il investit
l'argent. Si l'indemnisation des sinistres est
inférieure aux primes touchées par l'assureur,
c'est comme s'il avait emprunté de l'argent à
un taux négatif." C'est précisément ce
que fait Buffet. Berkshire Hathaway a en effet
juridiquement un statut de compagnie d'assurance.
Et la trésorerie avec laquelle Warren Buffet
joueen Bourse provient essentiellement de cette
activité. En 1997, Berkshire a ainsi encaissé
plus de 7 milliards de dollars de primes. En
rachetant General Re, qui encaisse 6,5 milliards
de dollars de primes par an, le milliardaire
malin double sa ration de munitions... et ses
réserves. Avec un patrimoine de 56 milliards de
dollars au moment de l'acquisition du
réassureur, Berkshire est discrètement devenue
la société la plus riche des Etats-Unis, et la
deuxième du monde. Sur les terres indiennes qui
ont vu naître le sage d'Omaha, c'est ce qu'on
appelle une ruse de Sioux.
Le
secret fiscal de Buffet:
Pour racheter des entreprises à bas prix, Warren
Buffet offre à leurs propriétaires un avantage
fiscal unique. Aux Etats-Unis, quand le fondateur
d'une société cèdeses parts, il doit payer
entre 20% et 28% d'impôt sur les plus-values.
Mais s'il échange son entreprise contre des
actions Berkshire Hathaway, cette transactionest
exonérée et son patrimoine est mieux
diversifié. S'il transmet ses actions Berkshire
Hathaway à ses héritiers, elles sont soumises
à l'impôt sur les successions mais les
plus-values sont remises à zéro le jour de son
décès.
Les
caractéristiques de la méthode BUFFET:
-Le "sage
d'Omaha" se contente de concentrer son
portefeuille autour de quelques rares entreprises
hors du commun, c'est un
investisseur focalisé. En 1997, 71 % de
Berkshire étaient investis dans 3 valeurs sur un
total de 8 valeurs.
A titre d' exemple
voici la liste des valeurs vedettes de Warren
BUFFET
Nom
|
Secteur
|
Part du capital détenue
|
Valeur en milliards de francs
(1)
|
Coca Cola
|
boissons
|
8,11%
|
80,4
|
American Express
|
services financiers
|
10,94%
|
30,4
|
Gillette
|
jetables
|
8,65%
|
27,6
|
Wells Fargo
|
banque
|
7,89%
|
15,1
|
Wesco Financial
|
services financiers
|
80,10%
|
12,1
|
Salomon Inc.
|
courtier
|
12,59%
|
7
|
Washington Post
|
presse
|
20,72%
|
6
|
Suntrust Banks
|
banque
|
3,17%
|
3
|
M&T Bank Corp
|
banque
|
6,52%
|
1,6
|
General Dynamics
|
défense
|
3,14%
|
1,3
|
Ces
valorisations ont été calculéees le 8 février
1999, sur la base d'un dollar à 6 francs
On remarque que
ses placements se concentrent dans des secteurs
trés particuliers :
la
finance (banque, services financiers,
courtiers)
la presse
la defense
les
produits de consommation courrante (
boissons, rasoirs)
Ce sont toutes des valeurs qui peuvent
etre considerer comme des valeurs
de croissance sur : la demande en coca cola ou en
rasoir ne diminuera certainement pas!
-La
réaction typique de Warren lors d'une
forte baisse est celle du propriétaire
d'une affaire auquel on propose un prix
inintéressant: il ignore l'offre, sauf
pour acheter encore plus d'actions et
donc réduire son prix de revient. C'est
d'ailleurs la grande
utilité d'une baisse conséquente !
Il pense
que si vous ne pouvez pas voir vos titres
baisser de 50 % sans paniquer, alors vous
ne devriez pas investir à la bourse.
"Quand on sait que les prix des
titres peuvent être influencés par un
instinct grégaire, que le cours coté
n'est que le prix marginal
déterminé suivant le cas soit par
l'opérateur le plus cupide soit par le
plus anxieux ou le plus déprimé, il est
difficile de prétendre
que le marché fixe les prix de façon
rationnelle. En fait, les prix du marché
n'ont bien souvent aucun sens."
-Les
placements de Berkshire sont choisis en fonction de
leur valeur, pas en fonction de leur
popularité.
- Il dit
de lui-même, " J'ai appris
l'essentiel en lisant, aussi je ne pense
pas avoir des idées très originales.
Vous pouvez
apprendre énormément des autres et
mettre en application le meilleur de ce
que vous voyez autour de vous."
Warren Buffet doit la plus grande part de
son succès à son inactivité. !!!
Nous espérons que la
présentation de la méthode d'
investissement de Warren BUFFET saura
vous séduire pas sa sécurité et vous
guidera dans vos placements!
|
|
|
Bourse de
Paris : seance du 25/02/2002
«CAC 40 +1,42 % à
4305,44 pts
SBF120 +1,40 % à 2986,59 pts
ITCAC50 +1,98 % à 1296,43 pts
FLASH TENDANCE
Le rebond technique du CAC 40 qui s'était réduit à la
portion congrue à la mi-séance, a repris de la vigueur
avec l'ouverture haussière de Wall Street. Le CAC 40
termine la séance au plus haut du jour avec une
progression de 1,42 % à 4305,44 points.
* LA VALEUR DU JOUR : BENETEAU
La Bourse de Paris a accueilli aujourd'hui une nouvelle
valeur dans son compartiment SRD : le titre du concepteur
et fabricant de navires Bénéteau, leader mondial de la
plaisance à voile sous les marques Bénéteau et
Jeanneau. Le groupe s'est diversifié au cours des
dernières années et, si toutes les acquisitions
réalisées ne constituent pas encore des relais de
croissance, Bénéteau continue à afficher une belle
résistance aux aléas de la météo économique. Pour
ses premiers pas sur le SRD, le titre a pris 0,48% à
46,22 euros.
DECRYPTAGE PALMARES VALEURS
* AVENIR TELECOM (+22,22% à 1,21 euro) Le titre a
largement bénéficié dans l'après-midi de l'annonce
par le groupe de la titrisation auprès de sept banques
partenaires de ses créances clients. Cet apport bancaire
permettra à Avenir Télécom de réduire de 50% environ
son endettement, ce qui a largement été salué par les
investisseurs.
* BUSINESS OBJECTS (-3,20 % à 40,80 euros)
L'éditeur de logiciels est une nouvelle fois en recul
sans actualité particulière. Le titre a perdu plus de
10% depuis le début du mois de février.
LA RECOMMANDATION DU JOUR :
* BEAR STEARNS SUR WANADOO
Bear Stearns relève sa recommandation sur les titres
Wanadoo, en passant d'Attractif à l'Achat mais maintient
son objectif de cours à 7,5 euros, après la publication
des résultats du quatrième trimestre du fournisseur
d'accès à Internet.
L'analyste retient en effet de ces résultats
trimestriels les marges supérieures aux attentes de
l'activité d'accès du groupe.
Aussi le bureau d'études attend-il désormais que la
société parvienne à afficher un Ebitda à l'équilibre
au troisième, voire même au deuxième trimestre 2002.
Et alors que les titres Wanadoo ont été victimes de la
chute de leurs pairs du monde de l'Internet, Bear Stearns
estime que les craintes des investisseurs envers les
fournisseurs d'accès à Internet en général n'ont pas
lieu d'être pour Wanadoo, la société française ne
possédant pas son propre réseau, elle ne rencontre en
effet pas de difficultés au niveau de ses traitements
comptables.
Bourse
de Paris :Seance du 01/3/2002
Et de cinq ! Les marchés
parisiens ont signé leur cinquième séance consécutive
de hausse aujourdhui, soutenus par les statistiques
américaines (lindice des directeurs dachat
ressort bien supérieur aux estimations) et les bons
résultats de poids lourds de la cote. Le CAC40 termine
en hausse de 0,52% à 4.486 points et le Nouveau Marché
gagne 0,96% à 1.054 points. Sur la semaine, ils gagnent
respectivement 5,68% et 6,26%. La progression des
marchés, entraînée par lautomobile, la
distribution et les banques, semble toutefois freinée
aujourdhui par le recul de lindice de
confiance des ménages français. Les marchés
américains sont également orientés à la hausse grâce
aux bonnes nouvelles en provenance de léconomie. A
18h, le Dow Jones gagne 1,64% et le Nasdaq 2,48%.
- BNP Paribas fermait la boucle des présentations des
résultats des grands groupes bancaires. La banque a
dévoilé ce matin un bénéfice net annuel en baisse de
2,6%, à 4,18 milliards deuros, ce qui est meilleur
quescompté. En revanche, le PDG Michel Pébereau
na pas effectué de prévisions pour 2002, ce qui
déçoit les investisseurs : le titre recule de 1,69%.
- Le groupe délectroménager Seb a quant à lui
présenté une hausse de 45% de son bénéfice net annuel
qui atteint 74 millions deuros. Ces résultats sont
également meilleurs que prévu : laction progresse
de 3%.
- Dans le secteur pétrolier, le groupe espagnol Repsol a
présenté un bénéfice net en chute de plus de 67% au
quatrième trimestre 2001. Le groupe est pénalisé par
son exposition sur lArgentine. Laction de son
homologue français TotalFinaElf saffiche
néanmoins en hausse de 0,12%.
- Bouygues Offshore a confirmé que son carnet de
commandes serait excellent à la fin du premier
trimestre, laction gagne 0,34%.
- EADS bondit de 6% : le groupe aéronautique a indiqué
quil allait mettre en place un plan de
restructuration pour réduire les coûts de
fonctionnement dAriane.
- Geodis ne cote pas : son PDG a confirmé son projet
daugmentation de capital. Le groupe Bolloré (+
2,9%) est pressenti pour participer à lopération.
- La CGIP ne cote pas non plus : loffre publique de
rachat de ses propres actions a été couronnée de
succès. Plus de 19 millions de titres ont été
apportés à lopération.
- Pechiney recule de 0,84% alors quEDF a confirmé
avoir cédé la totalité de sa participation dans le
capital du producteur daluminium.
- TF1 est bien orienté aujourd'hui (+4%). Les
investisseurs ont anticipé les résultats du groupe
publiés lundi.
01/03/02 17:58
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